vendredi 27 avril 2012

Un type d'outil = une séquence ?

Difficile dans la nébuleuse Web 2.0 de s'y retrouver... C'est là ce qui peut sembler parfois un paradoxe du web : il nous facilite la vie en nous proposant des outils incroyablement utiles, qui nous font gagner du temps, etc. et en même temps tous ces outils font tourner la tête et on se sent parfois un peu perdu...

Voici une illustration de ce propos avec Scoop.it. Je n'entrerai pas ici dans les détails des fonctions et fonctionnalités de cet outil car je vous propose des ressources où vous trouverez ces informations. Ce qu'il est intéressant de remarquer avec Scoop.it c'est qu'il rassemble plusieurs outils ou caractéristiques des outils que nous avons déjà rencontrés sur notre chemin : blog, micro-blog, flux et univers netvibes et enfin social bookmarking. Mais on le trouve surtout défini comme un outil de curation, autrement dit un outil de veille grâce auquel on collecte, organise et partage l'information.

Cet outil a l'air très amusant et facile à prendre en main... C'est l'occasion de devenir rédacteur en chef de son propre journal. Cependant, pour le moment, je ne le testerai pas car j'ai les outils qu'il me faut à ma disposition. Mais pourquoi pas dans un futur proche ?
Si vous avez déjà un Scoop-it, n'hésitez pas à partager votre adresse en postant un commentaire ! Si vous n'en avez pas encore un, consultez les ressources ci-dessous qui vous pousseront peut-être à "scooper" !


Lien :
http://www.netpublic.fr/2012/02/5-tutoriels-scoop-it/

Séquence 6. La folksonomie


La folksonomie et Delicious

Cette nouvelle séquence traite de folksonomie et prend particulièrement appui sur Delicious (del.icio.us).

Si l'on reprend la définition du cours, la folksonomie est un terme qui désigne l'indexation de documents, ressources, par les usagers non spécialistes. Les libellés comme les appelle Blogger sont, comme pour de nombreux autres outils du web 2.0, primordiaux dans le concept de folksonomie. On parle également de social bookmarking (= marque-page social, partage de signets, navigation sociale).

Voici une vidéo explicative sur le social bookmarking et Delicious :



Quel est l'intérêt du social bookmarking ?
Je reprends ici les éléments donnés dans le cours tout en signalant ce lien où vous trouverez de plus amples informations.
Un intérêt personnel pour classer et organiser les sites qui nous intéressent et un intérêt lié à l'effet communautaire. Ainsi, partant d'une ressource, et suivant de proche en proche les terminologies des autres contributeurs il est possible d'explorer et de découvrir des ressources connexes. Elle offre, entre autres, les avantages suivants :
  • Améliorer la recherche d'information dans sa collection de ressources personnelles;
  • Donner aux autres utilisateurs une idée du contenu de sa collection de ressources;
  • Faire apparaître des réseaux sociaux implicites par l'utilisation commune de tags entre différents utilisateurs.
Autres avantages: (liste non exhaustive)
  • la souplesse d'utilisation;
  • l'adaptabilité infinie;
  • une alternative à la recherche via les moteurs de recherche;
  • la pertinence pour les veilles spécialisées;
  • un moyen de mesurer la popularité d'un message sur un blog;
  • un moyen de voir à quelle vitesse l'information se propage.
Contraintes:
  • certains mots clés ont peu de signification en dehors du contexte de leur auteur
  • introduction de polysémies dérangeantes
  • les recherches peuvent aboutir à des résultats inefficaces et à une grande perte de temps
  • la popularité d'un message ne garantit pas la pertinence de l'information qu'il véhicule.
Quelques applications de Folksonomie :
  • X marks
  • Delicious (mon préféré ! )
  • Blinklist
  • Mister Wong
  • Stumble upon
Quelques règles pour une bonne pratique de l'indexation:
  • l’utilisateur doit penser collectivement : les tags sont certes personnels mais peuvent également être utilisés par d’autres ;
  • employer le pluriel pour définir des catégories. Le pluriel est plus approprié car la catégorie peut contenir différentes variations ;
  • ne pas employer de majuscules, à moins que le mot ne puisse être compris sans ;
  • utiliser l’underscore pour définir un groupe de mots ;
  • inclure des synonymes afin d’éviter les confusions ;
  • observer et utiliser les conventions d’indexation des sites et des réseaux sociaux utilisés ;
  • contribuer à ce que les efforts d’indexation soient efficaces en collaborant et en ajoutant des tags à d’autres ressources.

Quel est l'intérêt du social bookmarking en éducation et pour le FLE en particulier ?
J'ai tendance à penser en la matière de la même manière que pour les flux RSS.
Je vois beaucoup d'utilité aux social bookmarking pour le professeur qui ainsi peut élargir sa pensée, trouver des ressources intéressantes pour ses cours, etc. D'ailleurs, je suis à présent Carmen Vera dans mon Delicious qui est très active et très connue dans le monde du FLE notamment en Espagne. Néanmoins, je ne vois pas d'utilisation concrète en classe pour le moment.

Mon expérience Delicious
Préalablement au cours, je m'étais déjà créé un compte Delicious mais très récemment. Cela fait déjà deux ou trois ans que j'entends parler de ce social bookmarking mais je n'avais jamais sauté le pas... Puisque mon inscription est très récente, mon Delicious pour le moment est quasiment vide. Mais j'espère vraiment l'alimenter et prendre le réflexe "save on delicious" (bouton à ajouter dans la barre d'outils) car je suis encore parfois confrontée à des problèmes liés aux favoris sauvegardés sur deux ordinateurs...

Mon compte : delicious.com/emeline.

Une alternative à Delicious : essayez Pearltrees

Delicious n'est pas le seul outil en matière de social bookmarking. Pearltrees en est un autre. On le rencontre beaucoup sur le Web. Pour ma part, je n'ai pas encore de Pearltrees. Je pense que c'est un outil très intéressant et qui présente les informations de façon très originale. Cependant, je ne vois pas l'intérêt pour une même personne de multiplier ces outils. Mieux vaut en développer un et l'organiser convenablement... Si l'on collectionne les social bookmarking, on risque de revenir aux problèmes des favoris stockés sur plusieurs ordinateurs... on ne saura plus où se trouve tel ou tel lien, ou bien on perdra énormément de temps à rentrer les liens à plusieurs endroits !

Pour en savoir plus, regardez cette présentation sur Pearltrees.

jeudi 26 avril 2012

Un clin d'oeil entre séquences !

Nous avons parlé de Twitter (de micro-blogging) et de cartes heuristiques.
Quoi de plus naturel qu'une carte heuristique sur Twitter ?

A consulter sur ce site.

Séquence 5. Les cartes heuristiques

Cette séquence porte sur les cartes heuristiques. Si vous voulez en savoir plus sur ce que c'est et découvrir également les cartes conceptuelles (car il y a une petite différence même si elle n'est pas toujours faite...), je vous renvoie aux articles de mon ePortfolio traitant de ce sujet et notamment à celui-là.

Mais regarder aussi cette vidéo intéressante car elle explique très bien, en peu de temps, le concept de mindmapping :



Sans ordre particulier, voici par exemple des logiciels de mindmapping : Xmind, Inspiration, Freemind. Mais il existe beaucoup d'autres outils en la matière : gratuits, payant, en ligne, etc.

Ici nous nous intéresserons à l'utilisation du concept de mindmapping en éducation et pour l'apprentissage-enseignement du FLE notamment (puisque c'est l'objet qui nous intéresse principalement). Quels apports ?

Il peut être intéressant pour :
- organiser les idées pour rédiger un travail, pour les structurer, pour réviser (distinguer l'essentiel de ce qui l'est moins) ;
- faciliter la mémorisation, être un moyen de mémorisation ;
- résumer un texte, un film, etc. ;
- prendre des notes et les remettre en forme ;
- clarifier notamment pour les professeurs à destination de leurs élèves un point précis ;
- comprendre, faciliter la compréhension ;
- mettre en valeur des mots-clés ;
- faire un brainstorming ;
- faire une présentation (soutenir l'oral) ;
- résoudre un problème ;
- faire preuve de créativité, la libérer (certaines cartes sont d'ailleurs magnifiques !) ;
...

Je pense que le mindmapping est un concept sur lequel les professeurs devraient davantage insister ou faire connaitre du moins. A vrai dire, je ne sais pas exactement comment  les professeurs de français notamment travaillent aujourd'hui mais, dans l'élaboration d'un plan ou d'une dissertation par exemple, utiliser des cartes heuristiques peut être très éclairant. Cependant, j'imagine que ce n'est pas si simple... Je n'ai jamais eu en tant qu'élève/étudiante (en dehors de ce Master) à utiliser les cartes heuristiques et en tant que professeur de FLE je ne les ai pas non plus utilisées ! L'envie est là cependant car j'y vois plusieurs avantages... J'ai cette année avec le Master dû utiliser plusieurs fois les cartes conceptuelles/heuristiques et donc réalisé un premier pas en direction de ces outils, mais je pense qu'il me faudra encore un certain temps avant de me les approprier.

Cependant, on peut également relever quelques inconvénients à l'usage du mindmapping. Une carte peut rapidement être surchargée et devenir difficilement lisible... Je pense toutefois qu'avec une certaine maitrise de l'outil choisi on arrive à un résultat satisfaisant (possibilité bien souvent de dévoiler ou non des sous-éléments, importance de la couleur dans une carte, possibilité d'ajouter toute sorte d'éléments comme des images, du son...). Celui qui réalise une carte heuristique doit logiquement avoir les idées claires car sinon il y a fort à parier que sa carte une fois créée sera indéchiffrable pour les autres.
On touche là un inconvénient en quelque sorte du mindmapping... Une carte heuristique, puisqu'elle reflète le mode de penser d'une personne, est-elle facilement compréhensible pour les autres ? Si une carte s'adresse à tous, alors il est clair que son créateur devra prévoir les difficultés de lecture, etc. et jouer justement sur les possibilités techniques qu'offrent de nombreux outils de mindmapping pour clarifier ses idées. Dans tous les cas, on peut recommander un petit texte explicatif accompagnant la carte. D'ailleurs, ne nous a-t-on pas toujours dit qu'une carte s'accompagne d'une légende ?

Exemples de cartes

Pour cette séquence, nous devons entre autres choses utiliser un des logiciels à télécharger gratuitement ou en version demo pour tenter d'élaborer une carte conceptuelle décrivant la formation AIGEME (modules et éléments la composants).

Voici donc le résultat de ma tentative.
Carte conceptuelle décrivant la formation AIGEME



Et voici quelques remarques en guise de légende :
1- Pour la réalisation de cette carte, j'ai utilisé la version demo de Inspiration car j'étais assez curieuse de connaitre le fonctionnement de ce logiciel. Ses potentialités me semblent considérables et je n'ai pas tout exploré. Par exemple avec cette carte, on peut constater que j'ai inséré du son (présentation sonore en haut à gauche qui au format jpeg ne fonctionne pas), un lien hypertexte (Master AIGEME en bleu au milieu en haut qui ne fonctionne pas non plus dans ce format) et des images (externes avec le logo de la Sorbonne Nouvelle et internes pour le reste).  Il est possible d'ajouter de la couleur sur plusieurs éléments, de développer des idées/de les cacher, d'ajouter des formes, de redimensionner et redisposer des flèches... Bien qu'il ressemble à FreeMind que j'ai déjà utilisé (et que je trouve au passage très bien), Inspiration semble encore plus riche... mais il est payant (version d'essai gratuite) !
2- J'ai réalisé cette carte en tenant compte de la consigne (carte conceptuelle, mention des modules et UE, description de la formation AIGEME). J'ai justement inséré la présentation orale faite par la responsable du Master, Claudine Mulhstein-Joliette, afin de me baser sur une description "officielle". Cela explique la place prise par le projet, le rôle central de l'e-Portfolio, etc.
On peut ne pas être d'accord avec la répartition des UE et des modules dans les diverses compétences développées par le Master. Je pense à ce sujet que plusieurs UE peuvent se trouver dans plusieurs compétences mais je n'ai pas souhaité alourdir la présentation.
3- On peut observer un effort de lisibilité avec l'utilisation des couleurs, des formes pour distinguer certains éléments (en jaune les compétences, en vert les modules, contours arrondis pour les UE, insertion d'images, etc.).
4- Enfin, on peut imaginer beaucoup d'ajouts, de modifications à cette carte. Dans le cadre d'une présentation universitaire officielle par exemple, on pourrait vouloir mettre en valeur le code de l'UE. On peut imaginer beaucoup de choses !

A présent, voici une seconde carte, créée une nouvelle fois dans le cadre de la séquence. Je l'ai réalisée avec Emilie Viret à l'aide d'un outil en ligne, Mindomo. Elle reprend les fonctions et les avantages du mindmapping !


Toutefois, nous avons indiqué quelques inconvénients possibles des cartes heuristiques :
- une carte heuristique reste un outil très personnel (une représentation mentale spécifique) et en ce sens le travail collaboratif peut poser problème ;
- la création d'une carte heuristique demande souvent du temps ;
- l'outil nous semble correspondre mieux à certaines manières de penser qu'à d'autres ;
- une carte sans accompagnement souvent ne suffit pas. Une explication, une légende est nécessaire (différences d'interprétation qu'elle peut soulever, modes de pensée différents) ;
- on ne peut pas surcharger trop une carte. Les éléments qui y figurent doivent rester réduits.

J'ai bien aimé Mindomo qu'Emilie m'a fait découvrir. C'est un outil complet qui permet d'exporter son travail dans beaucoup de formats. Le travail collaboratif est possible et simple.

Pour terminer, voici quelques liens intéressants recueillis sur la Toile (sources) :
http://www.scoop.it/t/edu-mindmaps à visiter !
- http://crdp.ac-besancon.fr/index.php?id=cartes-heuristiques également 
- http://eduscol.education.fr/lettres/pratiques/tic/action-utilis
- http://lewebpedagogique.com/ohlala/2011/04/04/des-cartes-heuristiques-pour-memoriser-les-verbes-en-francais-et-leur-conjugaison/ : exemples de cartes heuristiques autour de deux points de grammaire
- http://www.clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=article&id=2055
- http://www.guidedesegares.info/2011/03/22/usages-et-pratiques-des-cartes-mentales-en-education/
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique
http://www.mindmanagement.org/?lang=fr
http://rb.ec-lille.fr/l/Cours_de_cartes_conceptuelles.htm cours sur les cartes conceptuelles de Rémi Bachelet

lundi 23 avril 2012

Séquence 4. Les flux RSS

Dans ce nouveau billet, je commencerai par partager avec vous ce que quelques recherches sur le Web m'ont permis de réunir, puis je dirai deux mots de mon expérience personnelle des flux RSS (si on peut le dire ainsi). Enfin, il sera question du rapport entre les fils RSS et l'enseignement/apprentissage du FLE (ne perdons pas le nord !). Et déjà une petite précision... flux, fil mais aussi canal RSS, c'est la même chose. Ouf !

Ce que nous apprend Internet

Une vidéo pour commencer :



Se tenir au courant de ce qui nous intéresse sur le web (blogs, sites d'actualités, etc.) mais faire en sorte que ce ne soit pas l'utilisateur qui aille chercher les informations mais les informations qui viennent à lui... grâce aux flus RSS (= Really Simple Syndication) c'est possible ! Une simple interface entre l'utilisateur et ses blogs, sites d'actualité, etc. est nécessaire : un reader. Autour des flux RSS gravitent des mots bien particuliers...
Le reader/lecteur/agrégateur (comme ceux qui sont à droite du texte) est connecté aux sites, blogs qui intéressent l'utilisateur, qui gagne ainsi du temps en repérant très rapidement les nouvelles informations et qui choisit celles qu'il veut lire, regarder...
Si l'on aborde la technique (mais légèrement) :
"Basiquement, un fil RSS est un fichier au format XML contenant le titre de l'information, une courte description et un lien vers une page décrivant plus en détail l'information."
Il existe plusieurs versions du standard RSS (0.91, 1.0 et 2.0 entre autres versions).

Plus d'informations en cliquant sur les liens suivants :
- http://www.infos-du-net.com/actualite/dossiers/35-flux-rss.html
- http://www.commentcamarche.net/contents/www/rss.php3
http://www.journaldunet.com/solutions/0410/041029_faq_rss.shtml
http://www.fredcavazza.net/2004/10/29/rss-atom-et-syndication/ : l'auteur y aborde les flux ATOM également... une autre technologie de syndication (=réutiliser un contenu déjà existant).

Ma pratique des flux RSS

Je connaissais déjà les flux RSS et je les utilise. L'an dernier, je consultais très régulièrement mon Netvibes. Je trouve que c'est un changement fantastique qui en effet fait gagner beaucoup de temps. Netvibes est personnalisable à souhait et d'une utilisation très simple. Mais il y a bien entendu d'autres lecteurs possibles.
Difficile de se passer des flux RSS si l'on est un vrai internaute 2.0 !
Grâce au cours Outils du Master, je comprends mieux ce qu'est "techniquement" un flux RSS et j'aurais d'ailleurs aimé en créer un pour mon site web. Peut-être plus tard...

Les flux RSS et l'apprentissage/enseignement du FLE

Pour l'enseignant de FLE, les flux RSS sont très pratiques. Il est parfois fastidieux et difficile de trouver LE document que l'on cherche à utiliser en classe. Or, avec un agrégateur comme Netvibes, en un coup d'oeil on a tous les sites/blogs, etc. en rapport avec notre activité (directement ou indirectement) et on peut alors trouver notre précieux document ou bien découvrir par hasard un autre document très intéressant.
Les agrégateurs en ligne comme Netvibes permettent une organisation personnelle des sites auxquels l'utilisateur est abonné. Utiliser les flux RSS, c'est gagner du temps et être efficace (il y a d'ailleurs également des icones sur de nombreux sites "ajouter directement sur Netvibes" !).

Voici des exemples d'agrégateurs de professionnels du FLE :
http://www.netvibes.com/jeanmichelducrot#Blogs__FLE
http://www.netvibes.com/chrissoune#Musique

Du côté des professeurs, l'intérêt est indéniable (dans la préparation des cours, etc.). Pour l'élève aussi dans la mesure où l'enseignant peut l'inciter à s'abonner aux flux de sites d'apprentissage, d'actualités, etc. pour qu'il progresse de façon autonome.
Néanmoins, j'imagine difficilement l'utilisation de flux RSS en classe (à l'image de l'utilisation de Twitter par exemple) ou du moins c'est un sujet ouvert et je vous invite à partager vos réfléxions, vos idées en postant un commentaire.

Mais avant, je vous propose de retrouvez l'icone des flux RSS sur ce blog et de vous y abonner... ;) N'hésitez pas à cliquer !

vendredi 13 avril 2012

Twitter, un outil au service de la pédagogie... Comme les autres ?

Pour approfondir la séquence 3, découvrez le dossier très intéressant réalisé par Bertrand Formet pour Savoirs CDI sous la coordination du CRDP de Franche-Comté : Twitter un outil au service de la pédagogie... Comme les autres ?

Découvrez aussi ce site du même auteur :
Cliquez ici pour accéder au site

mercredi 4 avril 2012

Séquence 3. Le micro-blogging

Jusqu'à présent... je n'avais jamais twitter ! Je n'avais plus généralement jamais eu recours au micro-blogging même si j'en connaissais l'existence (quand même...). Twitter est sans doute le plus connu des outils de micro-blogging mais ce n'est pas le seul (cf. tumblr par exemple).

Qu'est-ce que le micro-blogging (ou microblogage) ? Très brièvement, car vous trouverez des informations bien plus complètes sur le web, il s'agit en fait de bloguer mais la contrainte est de rédiger des messages courts (maximum de 140 caractères sur Twitter par exemple). Autour de twitter, tout un vocabulaire a émergé et c'est assez amusant je trouve (un peu déroutant aussi dans un premier temps). Là encore, on trouve sur le web toutes les explications, des guides dédiés à l'utilisation de Twitter, etc. Voici quelques liens (que je reprends directement du cours du Master) :

  • http://www.guide-twitter.com/
  • http://twitts.fr/
  • http://twitteradar.com/
  • vidéo explicative de 20Minutes.fr (sujet traité avec humour)
  • http://www.twittorama.com/
  • Dans ce dernier lien, j'ai notamment découvert que je fais désormais partie des twitterers autrement dit des utilisateurs de Twitter !

    Il ne s'agit pas d'une initiative de ma part car je me suis inscrite à Twitter pour répondre aux exigences du cours du Master. J'étais assez curieuse de voir à quoi ressemble le site de Twitter et d'en découvrir concrètement le fonctionnement ! Pour me suivre @emelinegab !
    J'ai d'abord visité plusieurs comptes de microblogues (comme ceux de thot ou de isorbonne). Puis j'ai ouvert mon compte sur Twitter et l'ai personnalisé (ajout d'une photo et d'une courte biographie, localisation, etc.). Enfin, j'ai testé différents éléments : j'ai envoyé mon premier tweet, ajouté des following (personnes que je suis), essayé le hashtag, ouvert une liste, etc. Je commence au moment où j'écris à avoir un petit groupe de followers (personnes qui me suivent, certes un groupe encore très confidentiel ;)). Sur ce blog, j'ai aussitôt ajouté les widgets concernant Twitter et les réseaux sociaux (Twitter Updates et Tweet this !).
    Pour le moment (car cela peut évoluer très vite), je ne me vois pas devenir une très grande adepte (ou follower) du micro-blogging. Je suis consciente de l'importance prise par le micro-blogging dans notre société (tweets qui font l'actualité, etc.) et de son potentiel pour se tenir informé notamment. Néanmoins, je n'en avais pas l'utilité hier et je ne pense pas dans l'immédiat que mon inscription à Twitter change mes habitudes... dans l'immédiat.

    En effet, cette précision a son importance car je constate que Twitter, toujours lui mais gardons en tête l'existence d'autres outils de micro-blogging, est utilisé par de nombreuses personnes au service d'un projet didactique par exemple. Professeur de FLE, je suis ouverte à ce qui pourrait améliorer ma pratique enseignante, l'apprentissage des élèves, etc.
    Puisque mon objet d'enseignement est le FLE pour un niveau scolaire, je propose dans ce qui suit de rapporter des expériences lié à Twitter dans le cadre de l'apprentissage/enseignement du FLE pour le public cible (ou élargi). Comment peut-on utiliser cet outil de micro-blogging et quels sont les avantages/inconvénients de cette utilisation ?

    Pour répondre à cette question, j'ai consulté principalement les articles suivants :
    Ce que je retiens de ces lectures :

    - Usages 
    Pour proposer des liens et des exercices hors de la classe. 
    Développer le travail collaboratif.
    Faire du micro-blogging au sein de son blog : informer les apprenants sur des événements, des lectures, etc.
    Exercices de prises de notes collectives en temps réel (suite à des activités de CO).
    Accompagner ses apprenants, les suivre.
    Favoriser la PE.
    Favoriser les échanges interculturels.
    Annonces du professeur (administratives...).

    - Avantages
    Créer une communauté du groupe apprenant, une identité forte. 
    Accroître la motivation 
    Développer le dialogue, les échanges
    Repousser les murs de la classe.

    - Inconvénients
    Messages courts... Ils obligent à être inventifs !
    Dispersion des messages.
    Dérives ?

    Finalement, je pense que Twitter, dans le cadre d'une utilisation scolaire par un professeur de FLE, peut être intéressant à condition que son utilisation s'intègre dans un projet à moyen ou long terme. En effet, même si Twitter a du succès, il n'est pas connu de tous, son vocabulaire peut demander quelques précisions, les apprenants ne sont pas tous à l'aise avec ce genre d'outils... Bien que les TICE facilitent grandement la mise en oeuvre d'un projet pour un professeur, un temps dédié à la prise en main des outils sera toujours nécessaire. Le professeur doit avoir bien réfléchi à son projet (objectifs, déroulement, etc.).
    Par ailleurs, en contexte scolaire, je pense que l'utilisation des TIC doit toujours s'accompagner d'"une éducation aux médias" (d'une discussion au moins), d'une "éducation à Internet". Ce préalable limitera sans doute les dérives que l'on peut craindre en poussant ses apprenants sur la Toile (messages insultants, etc.). 
    Enfin, si j'utilise un jour un outil de micro-blogging en classe, il faudra auparavant que je maîtrise bien cet outil. Ce n'est qu'ensuite que je pourrai vraiment réfléchir à son application dans mes cours. Du chemin reste donc à faire !

    Et vous, quel twitterer êtes-vous ? Avez-vous des expériences de /en classe avec Twitter ?