Exploration des outils du web 2.0... au service de l'apprentissage/enseignement du FLE
lundi 28 mai 2012
Panorama des médiaux sociaux 2012 - Frédéric Cavazza
mardi 22 mai 2012
Séquence 12. Les plateformes web 2.0
En effet, le web 2.0 est une immense plateforme dont le contenu est apporté en grande partie par l'ensemble des internautes (O'Reilly voit le web 2.0 comme, entre autres choses, une plateforme de travail).
A mieux y regarder encore, on s'aperçoit que le web 2.0 est lui-même envahi par les plateformes, des plateformes web 2.0 bien entendu. Ces plateformes rendent possible entre autres choses la collaboration et le partage entre internautes qui développent de cette façon leurs compétences et leurs savoirs.
Dans les séquences précédentes, nous avons eu l'occasion d'évoquer plusieurs de ces plateformes comme Facebook par exemple. Mais nous n'avons pas pu toutes les nommer ! Nous n'avons pas parlé d'ebay pour ne citer qu'un exemple. Pour ma part, il y en a beaucoup que je ne connais pas. Par exemple, avec le cours j'ai appris l'existence de Kwibee (pour les échanges universitaires et culturels), MyWittyGames.com (pour les jeux de société) et Ushahidi.
Je trouve que cette dernière plateforme est très intéressante à plus d'un titre. D'une part, elle fait le lien entre cette séquence et la séquence précédente (la cartographie 2.0) et d'autre part, elle illustre très bien ce qu'est une plateforme 2.0 et les réalisations possibles à travers de tels outils.
Voici une vidéo expliquant en quoi consiste cette plateforme :
Pour davantage d'exemples de plateformes web 2.0, on consultera le lien suivant :
http://digitalreputationblog.wordpress.com/outils-plateformes-web-2-0/
Autre lien à consulter :
http://www.les-infostrateges.com/actu/0801365/web-20-un-concept-emergent-gestionnaire-de-plateforme
Bonne découverte et, au terme de la 12ème et dernière séquence, à très bientôt !
vendredi 18 mai 2012
Séquence 11. La cartographie 2.0
Qu'est-ce que la cartographie en ligne ou la "cartographie 2.0" ?
De la même façon que l'on parle de web 2.0, on trouve l'expression "cartographie 2.0". La "cartographie 2.0" est aussi appelée cartographie en ligne, WebMapping ou SIG (Système d'Information Géographique) en ligne. On parle aussi de néogéographie, de géoweb participatif et de bien d'autres termes encore (mais tous ne renferment pas exactement les mêmes notions).
La cartographie 1.0 fait de la carte un outil de communication et d'information (ce qui est à mettre en parallèle avec le web 1.0 toujours). Avec la cartographie 2.0, on se déplace vers plus de fonctionnalités et d'interactivité. Désormais, la carte est un outil d'interaction et de participation. C'est bien ce que laissait présager ce "2.0". Les cartes web sont collaboratives (chacun peut modifier et enrichir une carte), personnalisables (tout le monde peut créer sa propre carte) et interactives (l'utilisateur peut modifier des paramètres, relier la carte à d'autres sources, etc.).
Il existe différents services web cartographiques. Certains sont propriétaires tels que Google Maps et Google Earth. D'autres sont le fruit de démarches coopératives libres comme OpenStreetMap par exemple.
En quoi constitue-t-elle aujourd'hui l'un des foyers d'innovation les plus dynamiques de l'Internet et des technologies numériques ?
La cartographie en ligne a un succès grandissant qui tient en grande partie à son environnement technique ouvert (ouverture des applications et des données). Ses diverses évolutions montrent qu'elle est l'un des foyers d'innovation les plus dynamiques de l'Internet et des technologies numériques :
- API cartographiques ;
- mashups cartographiques, "ce sont des applications qui consistent à agréger du contenu provenant de diverses sources sur une API ";
- mapplets "qui permettent d’améliorer les cartes Google Maps en y ajoutant du contenu par le biais de fonctionnalités et de couches d’information".
Avec la cartographie 2.0, ce sont aussi de nombreuses techniques qui se rencontrent et se combinent entre elles : photos, vidéos, flux RSS, wikis (wikification de la cartographie), etc.
Outre l'aspect technologique, le développement de la cartographie 2.0 s'explique aussi par le fait que l'utilisateur se trouve au coeur du dispositif. En effet, il peut personnaliser ses cartes en ajoutant du contenu, les partager, etc.
Aujourd'hui, beaucoup de solutions Open Source se développent. La cartographie 2.0 peut permettre aux utilisateurs de s'impliquer davantage dans la gestion du territoire et de la rendre participative (plus généralement on parle d'un phénomène de démocratie participative). Beaucoup de pays utilisent la cartographie en ligne et mettent en place des géoportails qui permettent aux usagers sur Internet d'accéder à divers renseignements administratifs (pour la France, il y a Geoportail, Géofoncier, InfoTerre). C'est aussi devenu un outil incontournable du tourisme par exemple. Dans le futur, on peut imaginer la multiplication de représentations en 3D et bien d'autres évolutions.
Est-ce que la cartographie 2.0 est plus efficace que la cartographie traditionnelle ?
Pas obligatoirement.
La qualité des outils cartographiques en ligne est très variable (les fonctions, l'ergonomie, la précision, etc. d'une carte peuvent être très différentes d'un outil à un autre). En outre, pour le grand public, le WebMapping doit tout de même supposer la maîtrise de certaines notions de coordonnées géographiques, du dessin de cartes et de plans. Il y a également parfois un manque de régulation quant aux données générées sur des sites de cartographie 2.0.
Dans la présentation qui suit, un rappel est fait de ce qu'est la cartographie 2.0, de ses limites et de ses risques (tout ne doit pas être cartographier, tout le monde ne peut pas s'improviser cartographe, etc.). On trouvera également d'autres informations dans les documents indiqués comme sources.
cartographie en ligne Web 2.0
Sources :
http://ulaval.academia.edu/MericskayBoris/Papers/1528600/La_cartographie_2.0_au_service_de_lintelligence_territoriale_de_nouveaux_outils_et_de_nouvelles_methodes_pour_la_production_de_connaissance_hybrides_sur_les_territoires très complet
http://www.slideshare.net/loichay/le-geoweb-et-les-services-cartographiques-20
http://www.slideshare.net/loichay/cartographie-20
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cartographie_en_ligne
http://media.baliz-geospatial.com/article/webmapping-et-cms-originalites-innovations-et-illusions-dans-le-monde-du-sig-en-ligne
http://geotribu.net/node/149
http://eductice.ens-lyon.fr/EducTice/recherche/geomatique/veille/cartographie/webmapping : beaucoup d'exemples d'applications cartographiques sur des thèmes variés
http://www.cairn.info/loadimg.php?FILE=EG/EG_402/EG_402_0142/fullEG_id9782701159539_pu2011-02s_sa08_art08_img002.jpg
http://veilletourisme.ca/2009/01/27/petit-panorama-de-la-cartographie-en-ligne/
http://ulaval.academia.edu/MericskayBoris/Papers/1528600/La_cartographie_2.0_au_service_de_lintelligence_territoriale_de_nouveaux_outils_et_de_nouvelles_methodes_pour_la_production_de_connaissance_hybrides_sur_les_territoires
dimanche 6 mai 2012
Séquence 10. Les podcasts
On trouve sur le site du CRDP de Franche-Comté la définition suivante : Le podcast permet de s'abonner, grâce à un flux RSS, au téléchargement de fichiers audio (très souvent au format mp3), ou vidéo qui peuvent ensuite être écoutés et/ou visionnés sur un baladeur numérique et/ou sur un ordinateur personnel hors ligne.
Le podcasting a recours à la technologie des flux RSS que nous avons déjà vus.
Pour compléter cette définition, ajoutons que (site de l'Académie de Versailles) :
Le podcasting permet de télécharger tout type de document multimédia : audio, vidéo, mais aussi images, textes, présentations,...
D’un point de vue « utilisation » : le podcasting est un moyen de synchroniser automatiquement les ressources multimédias d’un site [...] vers un ordinateur et un baladeur. Le podcasting et ses usages pédagogiques se développent de plus en plus [...].
Plus simplement : le podcasting permet de télécharger des ressources de façon automatique.
D’un point de vue « technique » : le podcasting est une utilisation spécifique d’un flux rss décrivant des podcasts et permettant de les télécharger.
Regardez la vidéo suivante pour comprendre ce qu'est le podcasting et comment cela fonctionne.
Pour trouver un podcast, trois solutions : des annuaires, des moteurs de recherche ou bien des logiciels dédiés.
Pour écouter ou visionner un podcast, il suffit d'un navigateur, un agrégateur de flux et d'un accès à Internet.
Il faut en effet repérer les icones, représentées en haut de cet article, et s'abonner aux podcasts (souvent gratuit). Transférer éventuellement d'un appareil à un autre les podcasts. Les écouter, les regarder...
Pour s'abonner à des podcasts et les lire, on peut utiliser un logiciel (iTunes, Miro, Juice, etc.) ou avoir recours à un lecteur de RSS (netvibes par exemple).
Pour créer un podcast, il faut dans un premier temps créer le podcast (par exemple pour du son avec Audacity). Puis il faut le publier en podcasting et pour ce faire ou bien utiliser un logiciel spécifique ou bien un outil en ligne (site SPIP par exemple).
Les avantages en éducation
Il y a de nombreux avantages à utiliser le podcasting en éducation/en formation et notamment pour les langues vivantes :
- repousser les murs de la classe et favoriser l'autonomie dans l'apprentissage (écoute sur appareils "mobiles" notamment) ;
- libérer du temps de classe et augmenter le temps d'exposition à la langue ;
- avoir à disposition un nombre considérable de documents authentiques ;
- motivation supplémentaire pour les apprenants ;
- nouveau mode d'apprentissage ;
- aider à la prise de parole (s'enregistrer plusieurs fois, seul, etc.) ;
- travailler davantage les compétences orales avec ses élèves (bonne opportunité pour la production) ;
- être efficace et précis dans la correction orale (réécouter les enregistrements de ses élèves, évaluer la progression dans le temps, etc.) ;
- palier une absence ;
- compléter ses connaissances ;
- améliorer la prise de notes ;
- développer la créativité des apprenants;
- valoriser les productions des apprenants ;
- continuer à se former pour les professeurs ;
- etc.
Des exemples d'utilisation pour les langues et en FLE
- Mettre en route un projet d'émissions de radio, s'en servir comme un support de reportages, un support de projets tel qu'une histoire en plusieurs épisodes ;
- Réaliser des activités de compréhension orale ;
- Proposer des ressources variées pour un apprentissage hors classe, la préparation à un examen ;
- Podcaster les chansons ou comptines pratiquées en classe avec de jeunes apprenants ;
- etc.
http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/apprendre/baladodiffusion
http://www.cndp.fr/guidebaladodiffusionlangues/flippingbook/guide_balado.html
http://nathan-cms.customers.artful.net/fdlm-v2/numerique/
http://www.tice.ac-versailles.fr/Utiliser-des-podcasts.html
http://www.francparler.org/fiches/podcasts1.htm
Ressources de podcasts
http://www.college-de-france.fr/site/podcasts/
http://archives.diffusion.ens.fr/accueil_new.php
http://www.audio-lingua.eu/spip.php?article5
CarmenVera : http://carmenvera.podomatic.com/
Cours de français IV : http://juanlecture.podomatic.com/
DailyFrenchPod : http://www.dailyfrenchpod.com/
Learn French by Podcast : http://www.learnfrenchbypodcast.com/all.php
PodcastFrançaisFacile : http://www.podcastfrancaisfacile.com/
French for beginners : http://frenchecole.libsyn.com/
Learn French with Coffee Break French : http://www.radiolinguamedia.com/cbf/www/lessons/library.html
FrenchPod101: http://www.frenchpod101.com/
One thing in a French day : http://onethinginafrenchday.com/
Mission Paris : http://www.dw-world.de/dw/0,2142,9833,00.html
French-Podcasts.com : http://www.french-podcasts.com/
Katia and Kyliemac learn french : http://learnfrench.katiaandkyliemac.com/
Learn French with Olivier : http://www.frenchwitholiver.com/
World Languages Podcasting : http://www.worldlanguagespodcasting.com/wlangp/
FrenchLingQ : http://www.frenchlingq.com/
French Survival Phrases : http://survivalphrases.com/french/guest.php
Easy French Poetry Podcast : http://www.learnfrenchinboston.com/podcast/
Argot Pod : http://argotpod.free.fr/?pweb=ep
LillePodcast : http://houzekat.blogspot.com/
FrenchPod : http://frenchpod.com/lessons
(liens pris ici et là, la liste est très longue ! sans compter les podcasts provenant des médias français etc. Il y a là du choix pour les apprenants !)
Autres langues que le FLE
http://www.netvibes.com/crdpmediavannes#Anglais
http://lycees.ac-rouen.fr/pascal/infonews/formations/baladodiffusion.html
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samedi 5 mai 2012
Séquence 9. Les outils de partage
Catégories d'outils de partage et exemples
Les outils de partage sont plus que nombreux. Nous avons déjà eu l'occasion d'aborder beaucoup d'outils de partage dans les séquences précédentes. L'idée ici est de faire la synthèse des différents outils.On peut distinguer des outils de :
- partage d'agenda (Google Agenda) ;
- partage de liens, de signets (Delicious, Diigo, etc.) ;
- partage de documents texte (Scribd, Calameo, etc.) ;
- partage de vidéos (YouTube, etc.) ;
- partage de photos (FlickR, etc.) ;
- partage de disporamas (SlideShare, Slideo, etc.) ;
- partage de musiques (Deezer, etc.) ;
- réseaux sociaux (Facebook,...) ;
- micro-blogging (Twitter, ...) ;
- etc.
D'autres catégories sont possibles (cf. celle de F. Cavazza) et il est même possible de faire des catégories dans les catégories ! Ainsi, dans la séquence sur les réseaux sociaux entre autres exemples, nous avions opéré des classements : réseaux sociaux prodessionnels, généralistes, etc.
Des images valent sans doute mieux que des mots ici. En voici donc quelques-unes proposées sur Internet qui montrent bien que l'on peut représenter les outils de partage de différentes manières :
Usages pédagogiques et en FLE notamment
Voici une présentation intéressante sur ce thèmeOn trouve aussi dans le livre de C. Ollivier et L. Puren des idées pour des usages pédagogiques concernant les outils de partage (cf. ci-contre).
On peut penser au développement en ligne d'activités collaboratives (romans à plusieurs mains, etc.) avec des outils tels que les wikis, à la publication des travaux des élèves avec des outils de partage de documents texte, au développement d'interactions réellement sociales et non limitées au groupe-classe par exemple (participation à des forums, etc.), au commentaire audio de photos, etc.
Les possibilités sont larges. Les idées ne devraient pas manquer !
Des liens intéressants à consulter :
http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/partage-de-contenus-web/ : selon une étude américaine, l'outil de partage de contenu en ligne est majoritairement... l'e-mail ! (loin devant les réseaux sociaux, les messageries instantanées et les blogs/forums).http://greco.grenet.fr/documents/outils_de_partage.pdf
http://www.fredcavazza.net/2008/05/19/panorama-des-medias-sociaux/
http://translate.google.co.ma/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://www.kstoolkit.org/KSTools
http://www.slideshare.net/Faerim/outils-de-partages
vendredi 4 mai 2012
Séquence 8. Les wikis
Le plus consulté de tous les wikis |
Qu'est-ce qu'un wiki ?
Wiki veut dire "rapide" en hawaïen. Le terme a été choisi par Ward Cunningham qui a créé le premier wiki (WikiWikiweb) dans les années 90.Un wiki est un système de gestion de contenus. Le contenu est édité par plusieurs utilisateurs qui peuvent y contribuer de différentes manières : le créer, le modifier et/ou l'effacer. Les informations sont rapidement publiées.
Fonctionnement
Les changements et l'édition dans les pages d'un wiki sont très simples à réaliser. Deux boutons sont à repérer éditer (/modifier) et enregistrer (/publier) ; on peut ajouter link pour créer un lien sur une page vers une autre page. L'Historique permet de prendre connaissance de toutes les modifications apportées, de récupérer des données effacées, de remonter à l'auteur d'une modification précise, etc.Il est aussi possible de restreindre le champ des contributeurs d'un wiki (système de permissions).
On relève beaucoup de wikis sur le web. Sur le même modèle que wikipédia, on trouve wikiquote, wikinews, wikibooks, wikisource, wikimedia commons, wiktionary, wikiversity ou encore meta-wiki.
Comment créer son wiki ? Deux manières possibles de créer son wiki : télécharger un logiciel et l'installer sur un serveur (exemple Wikini) ou bien héberger son wiki (exemple avec CafeWiki).
Utilité
Un wiki permet à un groupe de mieux se coordonner, d'organiser un événement ou toute autre chose, de créer (une encyclopédie pour wikipédia), etc. Il rend possible et facile le travail collaboratif.Utilité pour le FLE et en éducation de manière générale ?
Les apprenants connaissent la plupart du temps les wikis ou du moins Wikipédia (certains s'en inspirent beaucoup trop pour certains devoirs... pour ne pas dire copient !).
La facilité de prise en main d'un wiki est un avantage pour les professeurs qui veulent en faire un outil de classe ou plus globalement un outil pédagogique.
Pour le professeur :
- mettre en place des travaux collaboratifs entre apprenants : créer des glossaires, des webographies, des bibliographies ;
- favoriser les échanges entre apprenants de langues différentes ;
- mettre en commun des ressources entre professeurs et travailler à l'élaboration d'un cours plus rapidement à plusieurs ;
- etc.
Pour l'apprenant :
- travailler de manière collaborative ;
- être davantage motivé en publiant ses productions sur Internet et sur des wikis connus par exemple;
- être placé dans une situation réelle et au coeur de réelles interactions (si on imagine faire participer des apprenants à un wiki du web ouvert à tous) ;
- découlant du dernier point, être plus attentif à la langue, etc. (puisque l'apprenant écrit pour tous les internautes) ;
- etc.
Concernant l'utilisation des wikis dans le cadre d'apprentissage-enseignement du fle (mais en fait de toutes les langues), on peut lire avec intérêt le rapport, rédigé par C. Ollivier, sur une expérience pédagogique menée autour de cet outil.
Voici une présentation très complète reprenant les points vus brièvement dans ce billet :
Quelques liens intéressants à découvrir :
Définition, fonctionnement, usages... et même quiz !
http://www.pmtic.net/cles_web2/contenus/wiki/definition.php (quiz ici en fin de parcours wiki)
http://www.enseignement.be/index.php?page=26404&navi%3D3191
http://www.profweb.qc.ca/fr/publications/dossiers/le-wiki-un-outil-de-travail-collaboratif/etat-de-la-question/
http://flecampus.ning.com/profiles/blogs/wikis-blogues-et-web-20-lucie
http://www.youtube.com/watch?v=-dnL00TdmLY
Exemples de wikis orientés éducation et plus précisément de wikis en rapport avec le FLE :
http://wiki.univ-paris5.fr/wiki/Accueil : le wiki d'une université
http://laclasse10.wikispaces.com/
http://carmenvera.wikispaces.com/
http://fle-gabrielferrater.pbworks.com/w/page/5905416/FrontPage
http://grammaire-fle.wikispaces.com/
http://m4.babel-web.eu/
Pour terminer cette séquence dans la perspective du cours du Master, j'ai participé à un wiki créé par notre formatrice sur Wikia. J'y ai ajouté les pages Comment créer un wiki ? et Sitographie et les ai un peu complétées : rendez-vous sur le wiki !
jeudi 3 mai 2012
Séquence 7. Les réseaux sociaux
Réseaux sociaux : fonctionnement et utilité
Le plus ancien réseau social daterait de 1995 et serait classmates.com (version française Trombi.com). Depuis 2000, énormément de réseaux sociaux sont apparus (davantage encore à partir de 2005).
Un réseau social, qu'est-ce que c'est ? C'est une catégorie d'applications Internet organisée autour de l'identité et des profils des utilisateurs. Un utilisateur s'inscrit et se crée une carte d'identité ou un profil. Après son incription, il est en mesure d'échanger avec tous les autres membres inscrits sur le même réseau : des messages privés et publics, des photos, des vidéos, etc. Chaque personne se constitue son propre réseau qui ne cesse de se développer (système d'invitations) ; chez facebook, telle personne a x amis.
Il existe beaucoup de réseaux sociaux. On peut distinguer plusieurs types :
- des réseaux sociaux généralistes : Myspace, Facebook, Hi5, Ning, etc.
- des réseaux sociaux professionnels : Viadeo, LinkedIn, etc.
- des réseaux de partage et d'échange : YouTube, Deezer, etc.
- des réseaux sociaux spécialisés, dédiés à une seule catégorie de personnes ou à seul type d'échanges comme Chacun Sa Tribu pour les activités de troc.
Les réseaux sociaux utilisent les applications issues du Web 2.0 telles que les flux RSS, les blogues, le wiki, le partage de photos et de vidéos, etc.
A noter : certains réseaux sociaux sont payants (exemple avec Ning). Certains réseaux sont aussi plus populaires que d'autres dans certaines aires géographiques (exemple avec le succès en Espagne du réseau social Tuenti).
J'ai choisi d'intégrer une vidéo qui n'explique pas ce que sont les réseaux sociaux mais qui en fasse découvrir un : il s'agit ici de Foursquare.
Le fonctionnement des réseaux sociaux est assez simple. Quelle est l'utilité du réseau social ou plus généralement du "réseautage social" (définit dans Wikipédia comme l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour relier des personnes physiques ou morales entre elles) sur le web ?
Les réseaux sociaux ont différentes utilités en fonction du type auquel ils appartiennent. Ainsi, les réseaux sociaux davantage axés divertissement ou réseaux d'amis sont intéressants pour maintenir un contact avec des amis éloignés, faire de nouvelles rencontres, communiquer rapidement, etc. Les réseaux professionnels permettent de trouver des collaborateurs, de gérer son image professionnelle. Des réseaux tels que Myspace (axé sur la musique) agissent comme des vitrines ; ils permettent de faire des découvertes intéressantes ou de se promouvoir.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle certain dans les révolutions arabes. Ils permettent de répandre très rapidement une nouvelle et de mobiliser en peu de temps un nombre considérable de personnes.
Des sources et des liens à découvrir sur le sujet :
http://www.bm-valence.fr/dw_reseaux_sociaux/index.html : un dossier web très complet
http://www.youtube.com/watch?v=6a_KF7TYKVc
http://www.youtube.com/watch?v=e-DMTBuuRZ8
http://www.youtube.com/watch?v=Rj-7cQSZUe8
http://www.youtube.com/watch?v=SUE-hQSZgWs
Mon expérience des réseaux sociaux
Je viens de m'inscrire à Twitter pour les besoins du cours Web 2.0 du Master AIGEME ; je ne suis pas sur Facebook, ni sur aucun autre réseau social... On ne peut pas dire que je sois une fan de ce genre d'applications.Pourtant, je me suis inscrite il y a quelques années sur Facebook pour connaître l'outil et suivre la vague en quelque sorte. Après un certain temps et me rendant de moins en moins sur le site, j'ai décidé de fermer mon compte (du moins j'espère que c'est enfin le cas !).
Si je reconnais une utilité aux réseaux sociaux, je dois dire que je suis en général assez sceptique en ce qui les concerne. Il est tentant de perdre du temps à lire ce que des amis ont pu écrire, parfois des messages sans intérêt ; on est tagués sur des photos sans le vouloir ; on est sollicités à participer à des jeux, etc. (si je me souviens bien) ; l'utilisation des données de chaque utilisateur n'est pas toujours très transparente, etc. Bref, j'en suis arrivé à la conclusion que dans mon cas l'envoi de courriels était tout aussi adapté que l'usage d'un réseau social comme Facebook.
Mais je ne suis pas contre les réseaux sociaux. Tout dépend selon moi de l'usage que l'on en fait. D'ailleurs, il est possible que plus tard je m'inscrive à un réseau social professionnel par exemple ou encore que je me réinscrive à Facebook ou à un autre réseau social (pourquoi pas utiliser Twitter avec mon tout nouveau compte un peu délaissé...) dans le cadre d'une utilisation pédagogique.
Les réseaux sociaux et l'enseignement du FLE et des langues en général ?
Nous avons déjà parlé de l'utilisation pédagogique de Twitter dans un précédent billet. Les réseaux sociaux en général offrent de nouvelles possibilités aux enseignants. Nous allons surtout prendre l'exemple de Facebook pour tenter de cerner les avantages que les réseaux sociaux peuvent apporter à l'apprentissage/enseignement des langues et du FLE en particulier.Il existe déjà de nombreuses expériences d'utilisation pédagogique de Facebook. Rappelons que les jeunes utilisent massivement les réseaux sociaux dont Facebook. Cependant, les enseignants peuvent leur permettre d'en faire un autre usage. Voici quelques expériences et des avantages :
- un professeur crée un mur sur Facebook lui permettant de mettre en relation ses élèves d'une filière littéraire d'un lycée en contact avec d'anciens élèves et de futurs élèves... Un des buts poursuivis est de donner envie aux élèves de suivre une filière L et de leur montrer qu'il y a des débouchés ;
- placer les élèves dans des situations authentiques de communication ;
- rendre possible une pédagogie de projet et la pédagogie différenciée ;
- utiliser son mur pour signaler des liens, photos, vidéos, manifestations... intéressantes à ces étudiants. Cela rejoint un peu les blogs de classe... mais le blog est peut-être en perte de vitesse par rapport à d'autres outils du web 2.0 (pour faire participer les élèves, etc.) ;
- s'approprier un livre en créant un compte facebook pour chaque personnage ;
- etc.
A tous ceux qui réfléchissent à des idées d'utilisation de Facebook en classe, j'aimerais signaler l'existence de fakebook. Eh oui on n'arrête pas le web... Allez y jeter un coup d'oeil et n'hésitez pas à partager, au sujet d'une utilisation pédagogique de Facebook, vos idées, vos projets, vos envies ou bien vos expériences dans ce blog.
Il est primordial là encore de bien connaitre les outils que l'on propose aux élèves pour une utilisation pédagogique des réseaux sociaux raisonnée et efficace, mais aussi afin d'éviter les risques potentiels qu'ils peuvent présenter si une mauvaise utilisation en est faite (régler les paramètres de confidentialité, etc.).
L'enseignant qui ne serait pas encore prêt à utiliser Facebook en classe peut commencer par faire lui-même partie d'un réseau social en rejoignant un groupe de professeurs, chercheurs, etc. échangeant sur ce thème. Il existe de nombreux groupes d'intérêt pour le professeur créés sur Facebook, comme celui du café pédagogique. En dehors de Facebook, on peut citer le réseau social des professeurs de français en Inde comme exemple de communauté enseignante : La Salle des Profs.
Des ressources à consulter, des sites à visiter sur ce thème :
http://flecoree.wordpress.com/2011/04/27/facebook-et-la-classe-de-fle/
http://ntic.org/reseau-tic/episode-33-decouverte/
http://insuf-fle.hautetfort.com/archive/2010/07/13/les-enjeux-de-facebook-en-classe-de-langue.html
http://www.momiclic.be/IMG/pdf_Facebook_explique_aux_enseignantOK-2.pdf : guide d'utilisation Facebook
http://francparler-oif.org/lesactualites/768-utiliser-facebook-en-classe.html
http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/4058/facebook-vais-vais-pas/
http://foreignerinlille.ning.com/
vendredi 27 avril 2012
Un type d'outil = une séquence ?
Voici une illustration de ce propos avec Scoop.it. Je n'entrerai pas ici dans les détails des fonctions et fonctionnalités de cet outil car je vous propose des ressources où vous trouverez ces informations. Ce qu'il est intéressant de remarquer avec Scoop.it c'est qu'il rassemble plusieurs outils ou caractéristiques des outils que nous avons déjà rencontrés sur notre chemin : blog, micro-blog, flux et univers netvibes et enfin social bookmarking. Mais on le trouve surtout défini comme un outil de curation, autrement dit un outil de veille grâce auquel on collecte, organise et partage l'information.
Cet outil a l'air très amusant et facile à prendre en main... C'est l'occasion de devenir rédacteur en chef de son propre journal. Cependant, pour le moment, je ne le testerai pas car j'ai les outils qu'il me faut à ma disposition. Mais pourquoi pas dans un futur proche ?
Si vous avez déjà un Scoop-it, n'hésitez pas à partager votre adresse en postant un commentaire ! Si vous n'en avez pas encore un, consultez les ressources ci-dessous qui vous pousseront peut-être à "scooper" !
Lien :
http://www.netpublic.fr/2012/02/5-tutoriels-scoop-it/
Séquence 6. La folksonomie
La folksonomie et Delicious
Cette nouvelle séquence traite de folksonomie et prend particulièrement appui sur Delicious (del.icio.us).Si l'on reprend la définition du cours, la folksonomie est un terme qui désigne l'indexation de documents, ressources, par les usagers non spécialistes. Les libellés comme les appelle Blogger sont, comme pour de nombreux autres outils du web 2.0, primordiaux dans le concept de folksonomie. On parle également de social bookmarking (= marque-page social, partage de signets, navigation sociale).
Voici une vidéo explicative sur le social bookmarking et Delicious :
Quel est l'intérêt du social bookmarking ?
Je reprends ici les éléments donnés dans le cours tout en signalant ce lien où vous trouverez de plus amples informations.
Un intérêt personnel pour classer et organiser les sites qui nous intéressent et un intérêt lié à l'effet communautaire. Ainsi, partant d'une ressource, et suivant de proche en proche les terminologies des autres contributeurs il est possible d'explorer et de découvrir des ressources connexes. Elle offre, entre autres, les avantages suivants :
- Améliorer la recherche d'information dans sa collection de ressources personnelles;
- Donner aux autres utilisateurs une idée du contenu de sa collection de ressources;
- Faire apparaître des réseaux sociaux implicites par l'utilisation commune de tags entre différents utilisateurs.
- la souplesse d'utilisation;
- l'adaptabilité infinie;
- une alternative à la recherche via les moteurs de recherche;
- la pertinence pour les veilles spécialisées;
- un moyen de mesurer la popularité d'un message sur un blog;
- un moyen de voir à quelle vitesse l'information se propage.
- certains mots clés ont peu de signification en dehors du contexte de leur auteur
- introduction de polysémies dérangeantes
- les recherches peuvent aboutir à des résultats inefficaces et à une grande perte de temps
- la popularité d'un message ne garantit pas la pertinence de l'information qu'il véhicule.
- X marks
- Delicious (mon préféré ! )
- Blinklist
- Mister Wong
- Stumble upon
- l’utilisateur doit penser collectivement : les tags sont certes personnels mais peuvent également être utilisés par d’autres ;
- employer le pluriel pour définir des catégories. Le pluriel est plus approprié car la catégorie peut contenir différentes variations ;
- ne pas employer de majuscules, à moins que le mot ne puisse être compris sans ;
- utiliser l’underscore pour définir un groupe de mots ;
- inclure des synonymes afin d’éviter les confusions ;
- observer et utiliser les conventions d’indexation des sites et des réseaux sociaux utilisés ;
- contribuer à ce que les efforts d’indexation soient efficaces en collaborant et en ajoutant des tags à d’autres ressources.
Quel est l'intérêt du social bookmarking en éducation et pour le FLE en particulier ?
J'ai tendance à penser en la matière de la même manière que pour les flux RSS.
Je vois beaucoup d'utilité aux social bookmarking pour le professeur qui ainsi peut élargir sa pensée, trouver des ressources intéressantes pour ses cours, etc. D'ailleurs, je suis à présent Carmen Vera dans mon Delicious qui est très active et très connue dans le monde du FLE notamment en Espagne. Néanmoins, je ne vois pas d'utilisation concrète en classe pour le moment.
Mon expérience Delicious
Préalablement au cours, je m'étais déjà créé un compte Delicious mais très récemment. Cela fait déjà deux ou trois ans que j'entends parler de ce social bookmarking mais je n'avais jamais sauté le pas... Puisque mon inscription est très récente, mon Delicious pour le moment est quasiment vide. Mais j'espère vraiment l'alimenter et prendre le réflexe "save on delicious" (bouton à ajouter dans la barre d'outils) car je suis encore parfois confrontée à des problèmes liés aux favoris sauvegardés sur deux ordinateurs...
Mon compte : delicious.com/emeline.
Une alternative à Delicious : essayez Pearltrees
Delicious n'est pas le seul outil en matière de social bookmarking. Pearltrees en est un autre. On le rencontre beaucoup sur le Web. Pour ma part, je n'ai pas encore de Pearltrees. Je pense que c'est un outil très intéressant et qui présente les informations de façon très originale. Cependant, je ne vois pas l'intérêt pour une même personne de multiplier ces outils. Mieux vaut en développer un et l'organiser convenablement... Si l'on collectionne les social bookmarking, on risque de revenir aux problèmes des favoris stockés sur plusieurs ordinateurs... on ne saura plus où se trouve tel ou tel lien, ou bien on perdra énormément de temps à rentrer les liens à plusieurs endroits !
Pour en savoir plus, regardez cette présentation sur Pearltrees.jeudi 26 avril 2012
Un clin d'oeil entre séquences !
Quoi de plus naturel qu'une carte heuristique sur Twitter ?
A consulter sur ce site.
Séquence 5. Les cartes heuristiques
Mais regarder aussi cette vidéo intéressante car elle explique très bien, en peu de temps, le concept de mindmapping :
Sans ordre particulier, voici par exemple des logiciels de mindmapping : Xmind, Inspiration, Freemind. Mais il existe beaucoup d'autres outils en la matière : gratuits, payant, en ligne, etc.
Ici nous nous intéresserons à l'utilisation du concept de mindmapping en éducation et pour l'apprentissage-enseignement du FLE notamment (puisque c'est l'objet qui nous intéresse principalement). Quels apports ?
Il peut être intéressant pour :
- organiser les idées pour rédiger un travail, pour les structurer, pour réviser (distinguer l'essentiel de ce qui l'est moins) ;
- faciliter la mémorisation, être un moyen de mémorisation ;
- résumer un texte, un film, etc. ;
- prendre des notes et les remettre en forme ;
- clarifier notamment pour les professeurs à destination de leurs élèves un point précis ;
- comprendre, faciliter la compréhension ;
- mettre en valeur des mots-clés ;
- faire un brainstorming ;
- faire une présentation (soutenir l'oral) ;
- résoudre un problème ;
- faire preuve de créativité, la libérer (certaines cartes sont d'ailleurs magnifiques !) ;
...
Je pense que le mindmapping est un concept sur lequel les professeurs devraient davantage insister ou faire connaitre du moins. A vrai dire, je ne sais pas exactement comment les professeurs de français notamment travaillent aujourd'hui mais, dans l'élaboration d'un plan ou d'une dissertation par exemple, utiliser des cartes heuristiques peut être très éclairant. Cependant, j'imagine que ce n'est pas si simple... Je n'ai jamais eu en tant qu'élève/étudiante (en dehors de ce Master) à utiliser les cartes heuristiques et en tant que professeur de FLE je ne les ai pas non plus utilisées ! L'envie est là cependant car j'y vois plusieurs avantages... J'ai cette année avec le Master dû utiliser plusieurs fois les cartes conceptuelles/heuristiques et donc réalisé un premier pas en direction de ces outils, mais je pense qu'il me faudra encore un certain temps avant de me les approprier.
Cependant, on peut également relever quelques inconvénients à l'usage du mindmapping. Une carte peut rapidement être surchargée et devenir difficilement lisible... Je pense toutefois qu'avec une certaine maitrise de l'outil choisi on arrive à un résultat satisfaisant (possibilité bien souvent de dévoiler ou non des sous-éléments, importance de la couleur dans une carte, possibilité d'ajouter toute sorte d'éléments comme des images, du son...). Celui qui réalise une carte heuristique doit logiquement avoir les idées claires car sinon il y a fort à parier que sa carte une fois créée sera indéchiffrable pour les autres.
On touche là un inconvénient en quelque sorte du mindmapping... Une carte heuristique, puisqu'elle reflète le mode de penser d'une personne, est-elle facilement compréhensible pour les autres ? Si une carte s'adresse à tous, alors il est clair que son créateur devra prévoir les difficultés de lecture, etc. et jouer justement sur les possibilités techniques qu'offrent de nombreux outils de mindmapping pour clarifier ses idées. Dans tous les cas, on peut recommander un petit texte explicatif accompagnant la carte. D'ailleurs, ne nous a-t-on pas toujours dit qu'une carte s'accompagne d'une légende ?
Exemples de cartes
Pour cette séquence, nous devons entre autres choses utiliser un des logiciels à télécharger gratuitement ou en version demo pour tenter d'élaborer une carte conceptuelle décrivant la formation AIGEME (modules et éléments la composants).Voici donc le résultat de ma tentative.
Carte conceptuelle décrivant la formation AIGEME
Et voici quelques remarques en guise de légende :
1- Pour la réalisation de cette carte, j'ai utilisé la version demo de Inspiration car j'étais assez curieuse de connaitre le fonctionnement de ce logiciel. Ses potentialités me semblent considérables et je n'ai pas tout exploré. Par exemple avec cette carte, on peut constater que j'ai inséré du son (présentation sonore en haut à gauche qui au format jpeg ne fonctionne pas), un lien hypertexte (Master AIGEME en bleu au milieu en haut qui ne fonctionne pas non plus dans ce format) et des images (externes avec le logo de la Sorbonne Nouvelle et internes pour le reste). Il est possible d'ajouter de la couleur sur plusieurs éléments, de développer des idées/de les cacher, d'ajouter des formes, de redimensionner et redisposer des flèches... Bien qu'il ressemble à FreeMind que j'ai déjà utilisé (et que je trouve au passage très bien), Inspiration semble encore plus riche... mais il est payant (version d'essai gratuite) !
2- J'ai réalisé cette carte en tenant compte de la consigne (carte conceptuelle, mention des modules et UE, description de la formation AIGEME). J'ai justement inséré la présentation orale faite par la responsable du Master, Claudine Mulhstein-Joliette, afin de me baser sur une description "officielle". Cela explique la place prise par le projet, le rôle central de l'e-Portfolio, etc.
On peut ne pas être d'accord avec la répartition des UE et des modules dans les diverses compétences développées par le Master. Je pense à ce sujet que plusieurs UE peuvent se trouver dans plusieurs compétences mais je n'ai pas souhaité alourdir la présentation.
3- On peut observer un effort de lisibilité avec l'utilisation des couleurs, des formes pour distinguer certains éléments (en jaune les compétences, en vert les modules, contours arrondis pour les UE, insertion d'images, etc.).
4- Enfin, on peut imaginer beaucoup d'ajouts, de modifications à cette carte. Dans le cadre d'une présentation universitaire officielle par exemple, on pourrait vouloir mettre en valeur le code de l'UE. On peut imaginer beaucoup de choses !
A présent, voici une seconde carte, créée une nouvelle fois dans le cadre de la séquence. Je l'ai réalisée avec Emilie Viret à l'aide d'un outil en ligne, Mindomo. Elle reprend les fonctions et les avantages du mindmapping !
Toutefois, nous avons indiqué quelques inconvénients possibles des cartes heuristiques :
- une carte heuristique reste un outil très personnel (une représentation mentale spécifique) et en ce sens le travail collaboratif peut poser problème ;
- la création d'une carte heuristique demande souvent du temps ;
- l'outil nous semble correspondre mieux à certaines manières de penser qu'à d'autres ;
- une carte sans accompagnement souvent ne suffit pas. Une explication, une légende est nécessaire (différences d'interprétation qu'elle peut soulever, modes de pensée différents) ;
- on ne peut pas surcharger trop une carte. Les éléments qui y figurent doivent rester réduits.
J'ai bien aimé Mindomo qu'Emilie m'a fait découvrir. C'est un outil complet qui permet d'exporter son travail dans beaucoup de formats. Le travail collaboratif est possible et simple.
Pour terminer, voici quelques liens intéressants recueillis sur la Toile (sources) :
- http://www.scoop.it/t/edu-mindmaps à visiter !
- http://crdp.ac-besancon.fr/index.php?id=cartes-heuristiques également
- http://eduscol.education.fr/lettres/pratiques/tic/action-utilis
- http://lewebpedagogique.com/ohlala/2011/04/04/des-cartes-heuristiques-pour-memoriser-les-verbes-en-francais-et-leur-conjugaison/ : exemples de cartes heuristiques autour de deux points de grammaire
- http://www.clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=article&id=2055
- http://www.guidedesegares.info/2011/03/22/usages-et-pratiques-des-cartes-mentales-en-education/
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique
- http://www.mindmanagement.org/?lang=fr
- http://rb.ec-lille.fr/l/Cours_de_cartes_conceptuelles.htm cours sur les cartes conceptuelles de Rémi Bachelet
lundi 23 avril 2012
Séquence 4. Les flux RSS
Ce que nous apprend Internet
Une vidéo pour commencer :Se tenir au courant de ce qui nous intéresse sur le web (blogs, sites d'actualités, etc.) mais faire en sorte que ce ne soit pas l'utilisateur qui aille chercher les informations mais les informations qui viennent à lui... grâce aux flus RSS (= Really Simple Syndication) c'est possible ! Une simple interface entre l'utilisateur et ses blogs, sites d'actualité, etc. est nécessaire : un reader. Autour des flux RSS gravitent des mots bien particuliers...
Le reader/lecteur/agrégateur (comme ceux qui sont à droite du texte) est connecté aux sites, blogs qui intéressent l'utilisateur, qui gagne ainsi du temps en repérant très rapidement les nouvelles informations et qui choisit celles qu'il veut lire, regarder...
Si l'on aborde la technique (mais légèrement) :
"Basiquement, un fil RSS est un fichier au format XML contenant le titre de l'information, une courte description et un lien vers une page décrivant plus en détail l'information."
Il existe plusieurs versions du standard RSS (0.91, 1.0 et 2.0 entre autres versions).
Plus d'informations en cliquant sur les liens suivants :
- http://www.infos-du-net.com/actualite/dossiers/35-flux-rss.html
- http://www.commentcamarche.net/contents/www/rss.php3
- http://www.journaldunet.com/solutions/0410/041029_faq_rss.shtml
- http://www.fredcavazza.net/2004/10/29/rss-atom-et-syndication/ : l'auteur y aborde les flux ATOM également... une autre technologie de syndication (=réutiliser un contenu déjà existant).
Ma pratique des flux RSS
Je connaissais déjà les flux RSS et je les utilise. L'an dernier, je consultais très régulièrement mon Netvibes. Je trouve que c'est un changement fantastique qui en effet fait gagner beaucoup de temps. Netvibes est personnalisable à souhait et d'une utilisation très simple. Mais il y a bien entendu d'autres lecteurs possibles.Difficile de se passer des flux RSS si l'on est un vrai internaute 2.0 !
Grâce au cours Outils du Master, je comprends mieux ce qu'est "techniquement" un flux RSS et j'aurais d'ailleurs aimé en créer un pour mon site web. Peut-être plus tard...
Les flux RSS et l'apprentissage/enseignement du FLE
Pour l'enseignant de FLE, les flux RSS sont très pratiques. Il est parfois fastidieux et difficile de trouver LE document que l'on cherche à utiliser en classe. Or, avec un agrégateur comme Netvibes, en un coup d'oeil on a tous les sites/blogs, etc. en rapport avec notre activité (directement ou indirectement) et on peut alors trouver notre précieux document ou bien découvrir par hasard un autre document très intéressant.Les agrégateurs en ligne comme Netvibes permettent une organisation personnelle des sites auxquels l'utilisateur est abonné. Utiliser les flux RSS, c'est gagner du temps et être efficace (il y a d'ailleurs également des icones sur de nombreux sites "ajouter directement sur Netvibes" !).
Voici des exemples d'agrégateurs de professionnels du FLE :
- http://www.netvibes.com/jeanmichelducrot#Blogs__FLE
- http://www.netvibes.com/chrissoune#Musique
Du côté des professeurs, l'intérêt est indéniable (dans la préparation des cours, etc.). Pour l'élève aussi dans la mesure où l'enseignant peut l'inciter à s'abonner aux flux de sites d'apprentissage, d'actualités, etc. pour qu'il progresse de façon autonome.
Néanmoins, j'imagine difficilement l'utilisation de flux RSS en classe (à l'image de l'utilisation de Twitter par exemple) ou du moins c'est un sujet ouvert et je vous invite à partager vos réfléxions, vos idées en postant un commentaire.
vendredi 13 avril 2012
Twitter, un outil au service de la pédagogie... Comme les autres ?
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mercredi 4 avril 2012
Séquence 3. Le micro-blogging
Et vous, quel twitterer êtes-vous ? Avez-vous des expériences de /en classe avec Twitter ?